(le palais des maester) la beauté de ce lieu est des plus indescriptibles. il est majestueux, triomphant au cœur du joyau, cet endroit de l'île qui n'accueille que la classe régente, celle des plus-que-bourgeois, des nobles se pavanant tout en soie et or. par tous les pores de ce fort dégouline l'essence même de tout ce que le joyau représente, une richesse incomparable et une pureté légendaire. nous sommes bien loin des décors du marais et de la fumée. nous sommes entres les murs de la plus belle des belles demeures où vivent les plus riches des riches gens. symboliques souverains que tous jalousent.

(les demeures des familles fondatrices) ces familles-là sont supérieures à toutes les autres, de part le statut de leur sang, les gemmes qu'ils portent leur conférant ces pouvoirs hors normes, mais aussi par leurs habitations qui ne sont autres que des palais luxurieux, des forts imprenables, des châteaux à l'architecture qui vous coupe le souffle. les domaines sont parfois surprotégés en raison des menaces qui planent parfois autour de certains noms au cœur de la politique ou de la polémique. ces différents lieux représentent les joyaux de la couronne, encerclant le palais de la famille maester.

(autres habitations) tous n'ont pas la splendeur des familles fondatrices et ne peuvent donc se permettre de se loger dans des habitations étincelantes d'histoire et de beauté. mais il y a tout de même de la place au joyau pour tous ces bourgeois vivant dans leurs demeures certes beaucoup plus humbles, mais faisant tout de même honneur à leur classe sociale, trahissant leur richesse bien établie. ceux qui résident au joyau font tous partie de la cour, quand bien même leurs noms ne fait pas le même effet que celui des plus grands. ils sont leur entourage et leurs bâtisses fleurissent leur alentours.

(la cour principale) entourée de ces murs et de ces baraques imposantes, la cour est large et donne une illusion de fausse liberté. baignée de soleil et ouverte à tous les nobles, le temps et la vie y passe chaque jour pour saluer les oiseaux chanteurs. garnie d'arbustes bien taillés et constellés de fleurs bien entretenues, la cour pavée est un petit coin de paradis enserré par les briques qui forment le premier et plus important des cercles. elle est divisée en deux parties par un canal passant sous le mur et nourrissant un petit lac artificiel non loin de la demeure des rainfall. un pont de pierre blanche joint les deux côtés.

(la forêt) une canopée touffue, rarement percée par quelques rayons de soleil, des bois plus vieux que les premiers pas des hommes sur l'île. l'écorce porte le parfum des siècles passés. ils sont les vrais rois de cette île, silencieux et de par leur grandeur, impériaux. le vent ne les a jamais fait plier, ils se tiennent droits et forment ce labyrinthes d'arbres dans lequel il est si facile de se perdre. tout respire la magie et le danger, surtout la nuit, quand on n'y voit plus grand chose. mais il y a soudain ce mur qui scinde la forêt en deux, infâme construction dans ce décor, offrant l'autre partie à la classe inférieure.

(la gare d'argent) il s'agit de l'une des inventions les plus récentes, apparue toute fois avant la voiture. le train est un moyen de locomotion bien pratique, renforçant les relations entre les voisins : commerce et joyau profitent donc de ces nouvelles facilités, permettant un transfert de bien et de personnes beaucoup plus rapide et efficace. il y a deux gares liées entre elle à la cité solitaire, celle-ci ayant un certain cachet que le paysage oblige, et celle du commerce, beaucoup plus modeste. leur nom laisse comprendre leur niveau de prestige, entre la gare d'argent et la gare de cuivre. c'est là que l'on fait ses adieux et ses retrouvailles.