je suis une michto, je veux la puissance et le pouvoir, mon pouvoir
donc me voilà, je sais pas si j'ai trop fait ou pas assez pour la mise en situation qui craint un peu, mais on va dire que j'ai fait de mon mieux
nom du pouvoir : Contrôle de la gravité (l’amplifier, l'amoindrir, l'annuler)
description du pouvoir : La protectrice à la possibilité d’altérer la gravité autours d’elle en l’amplifiant pour immobilier des cibles ou en baissant l’attractivité de la terre pour rendre plus léger voir faire léviter des objets. Son utilisation produit parfois des vomissements plus ou moins légers en contre-coup.
ton pouvoir et ton personnage : Sitara c’est cette fille gracile qui court sur les toits, Sitara, c’est le malfrat qui fait disparaître des coffres. Elle utilise ce pouvoir pour améliorer son agilité, être toujours plus insalissable. Elle l’utilise pour pouvoir grimper aux fenêtres mais aussi sauter depuis ces dernières, elle l’utilise presque passivement pour devenir fantôme ou chat, une vermine insaisissable. Sans ce pouvoir, elle ne serait sûrement pas ce qu’elle est aujourd’hui, cette voleuse qui se fait parfois vengeur et qui est reconnue comme étant l’une des meilleurs dans son domaine. C’est un don qui l’a façonné et qui a fait en sorte qu’elle n’est plus peur de s’en prendre à la royauté et aux grandes bâtisses que l’on pensait imprenables. Elle l’utilise pour être plus légère et voler ou embarquer dans les airs avec elle des prises qui pourraient la gêner. Ce don permet de rendre incompréhensible la menace qu’elle représente, on ne sait jamais d’où elle vient, on ne sait jamais ce qu’elle peut vraiment emporter. Sitara maîtrise parfaitement le don sur elle-même, mais elle est contrainte de devoir toucher les objets ou personnes dont elle voudrait altérer la gravité. Il lui est impossible de changer la gravité dans une zone ou quoi, elle peut le faire seulement avec des éléments dont elle a été en contact. Une protectrice plus talentueuse pourrait peut-être le faire, mais ce n’est pas son cas pour l’instant, elle se contente de ce qu’elle peut faire en ce moment. Sitara pense souventque son don est une prolongation de sa maîtrise de l’élément venteux, qu’il la porte et lui permet de faire voler ce qu’elle touche.
petite mise en situation du pouvoir : Elle escalade, elle court, trop haut pour qu’on puisse l’apercevoir, elle arpente les toits en plein jour presque invisible parce qu’elle a appelé la brume pour que personne ne se doute qu’il y a quelqu’un qui se trimballe au-dessus des nuages. Pourtant, Sitara, elle est bien là, reine de ce paysage qu’elle est la seule à voir. Elle se sent vaillante, elle se sent puissante, elle dirait même que ça fait partie des moments où elle se sent plus que vivante alors qu’elle n’est rien, alors qu’elle n’est une femme invisible qui s’amuse à danser le long d’un fil. Elle se sent vivante alors qu’en bas il n’y a que le vide qui l’attend. Beaucoup pourrait penser qu’elle pourrait tomber mais Sitara sait qu’ils ne peuvent que se tromper. Ses pieds sont sûrs puis elle peut compter sur sa légèreté, elle sait que si elle chute, son ami le vent sera là pour la porter, l’éloigner du sol qui pourrait la blesser pire, la tuer. C’est le même vent qui s’engouffre sous sa cape, lui murmurant à l’oreille des bruits qui sont plus bas. Des bribes de conversations et cette porte qui claque, Sitara, c’est la seule chose qu’elle voulait entendre, la seule chose qu’elle avait besoin d’apprendre. Elle jette un regard sur sa montre, seize heures moins le quart. Il semblerait que l’Artiste avait vu juste. Ses mains agrippent le rebord de la torture pour descendre jusqu’à la fenêtre dans un geste souple qui ne tire presque pas sur ses muscles. Ses pieds fracassent le verre pour atteindre le verrou. Elle ne se trahit même pas, Sitara elle sait demander au vent de n’emporter aucun fracas, aucun son, juste le silence. C’est même un tour qu’elle essaye d’apprendre à quelques-unes de ses consœurs à la rose blanche. Ça pourrait leur être utile, si elles avaient à faire les souris, ne plus produire aucun bruit. La voilà dans le salon, là où l’œuvre qu’elle doit voler à savamment été posé. Sitara sourit, elle serait tentée de se reposer dans ce canapé en cuir, de poser ses lèvres sur les coupes de cristal pour y boire ce liquide doré que l’on nomme champagne. Est-ce qu’il fait vraiment tourner la tête comme l’alcool que l’on trouve dans les bars miteux ? (Ceux que pour l’instant, elle se contente de fréquenter). Le décor bourgeois la fait rêver, lui fait penser qu’elle doit tout s’accaparer. Elle glisse un doigt un piano, un autre sur une statuette qui semble être en or massif. Ses yeux brillent alors qu’elle tressaute. Clic-clac, c’est le bruit de la porte qu’on ouvre et qu’on referme. Sitara qui s’envole, qui atteint le plafond alors que l’homme vient tranquillement dans son salon. Elle sort sa dague, prête à retomber pour trancher la gorge de celui qui était rentrer trop tôt, celui qu’elle devrait tuer s’il avait le malheur de regarder trop haut. Elle était certaine qu’il avait oublié quelque chose. Le riche homme parcourt les étagères, à la recherche d’elle ne sait quoi. Sitara qui fait l’araignée en haut comme suspendu, retenant sa respiration et priant qu’il ne voit rien. La fenêtre qu’elle avait cassée, elle ne pouvait s’empêcher de penser que ça n’avait pas été une bonne idée. Alors que la bouche de l’homme s’ouvre en voyant le carreau brisé déjà elle s’abaisse pour le cogner, l’assommée. Il semblerait qu’elle ne soit en fin de compte pas d’humeur à tuer. La lame ne lui servira qu’à détacher la toile du cadre dont elle était prisonnière avant de se présenter de nouveau face à la fenêtre.
Un…deux…trois.. elle s’envole. Sitara quitte le sol. Dans les mains, statue brillante et tableau alors qu’elle se prend pour un oiseau. Elle rejoint l’immeuble d’en face emporter par les vents qui la pousse là-bas, ne pensant qu’au salaire qui va bientôt tomber et combien elle pouvait tirer de cette statue dorée.
places disponibles du pouvoir : deux places, trois places, je sais pas trop
c'est tout pour moi, merci à vous
permettez à Sitara de voler les riches pour s'enrichir elle-même
vous ne le regretterez pas